La posture de coach, c'est quoi ?
Avoir une posture de coach, c’est déjà faire preuve d’un savoir-être. Celui-ci est basé sur des qualités personnelles et relationnelles telles que l’écoute active, l’empathie, la disponibilité mentale et la confiance.
C’est également adopter une attitude professionnelle. Et la première responsabilité du professionnel est de créer un cadre de confiance et de sécurité pour les coachés. Dans ce cadre, l’écoute bienveillante et le respect inconditionnel, sans a priori ni jugement, sont les principaux ingrédients.
Dans sa posture de coach, l’accompagnant adopte une « position basse », c’est-à-dire une attitude d’égal à égal, d’ouverture avec curiosité et d’accueil avec bienveillance. Son accompagnement est centré sur le présent et l’avenir. Il se concentre sur les solutions et les actions concrètes à entreprendre. Grâce au processus de coaching, il accompagne ses coachés dans la clarification de leurs objectifs. Il favorise leur concrétisation, tout en levant les obstacles qui se présentent sur leur chemin. Son objectif ultime est d’amener ses coachés vers l’autonomie. Ils pourront ainsi prendre des décisions éclairées et agir en accord avec leurs valeurs.
Par ailleurs, en posture de coach l’accompagnant n’a pas vocation à engager une analyse thérapeutique du passé du client. Il n’a pas non plus pour mission d’adopter une position de consultant ou de mentor qui transmettrait de l’information descendante, conseillerait, donnerait son avis personnel…
Néanmoins, momentanément pendant un accompagnement, la posture de l’accompagnant peut être amenée à évoluer vers une posture un peu plus haute. Il est alors primordial que cela soit réalisé en conscience, avec la bonne intention, en l’exprimant et en demandant l’accord de la personne.
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